Les cabanes sont souvent situées en hauteur dans les arbres. GRIMPER, action simple pour s’évader. Le simple fait de monter aux arbres, d’être «suspendu» alimente la rêverie.
Notre cabane se réduit à un escalier épuré comme celui de la maison, celui que l’on dessine machinalement depuis nos gribouillis d’enfants. La structure constitue une extension de l’arbre, telle une branche ou une racine greffée.
Cet escalier ne mène à rien, si ce n’ est que son palier donne la possibilité de s’adosser à l’arbre en hauteur. En haut pas d’utilité, ni de fonction définie; on observe, rêve, lit, écoute… Une simple ampoule permet d’utiliser la cabane de nuit, élément incongru du confort moderne en pleine nature. L’escalier et la lumière, deux éléments symboliques de la maison et du progrès, réutilisés dans l’univers onirique d’une forêt constituent les fondations de l’imaginaire de la cabane.